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TENDANCE Segmenter l'offre et conquérir de nouveaux marchés

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Considérée comme un engin de luxe pour très grosses structures il y a une dizaine d'années, la mélangeuse automotrice se démocratise. Elle reste néanmoins un investissement très conséquent pour un élevage, ce qui explique que l'achat est souvent réalisé en commun au sein de Cuma ou sous-traité à un entrepreneur. Dans les deux cas, un chauffeur est dédié à la conduite de cette machine, avec un suppléant pour les week-ends et les jours fériés. En effet, l'utilisation de l'automotrice demande une certaine technicité, notamment pour la maîtrise de la pesée et de la ration. De plus, l'opérateur doit connaître les habitudes de l'élevage ainsi que la structure des bâtiments.

CHÂSSIS ROUTIERS

Une mélangeuse utilisée en Cuma ou par une ETA réalise en moyenne 50 km par jour pour distribuer la ration de cinq à huit élevages. Un parcours qui fragilise la structure de la machine. Afin de mieux supporter cette contrainte, les constructeurs proposent des engins à châssis renforcé avec des suspensions d'essieux et de bras de chargement. L'homologation pour circuler à 40 km/h devient aussi incontournable. Parallèlement, des mélangeuses de plus faible capacité, destinées à travailler sur une seule exploitation, font leur apparition. Leur châssis est allégé par rapport aux versions 40 km/h. Une configuration qui diminue le prix de vente par rapport aux engins haut de gamme.

Le développement de la méthanisation en Allemagne favorise la course au gigantisme, avec l'arrivée de modèles de 30 m3 conçus pour attaquer les silos de plus de 5 m de haut.

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